Tout ce que vous devez savoir sur la technique du macramé depuis son origine

Tout ce que vous devez savoir sur la technique du macramé depuis son origine

Des suspensions de plantes en macramé aux abat-jours, en passant par les fameuses tentures murales en macramé, une flopée d’éléments au style bohémien occupe de nombreux intérieurs. Bien que l'on associe généralement l'art du macramé aux années 1970, décennie au cours de laquelle il a connu une grande popularité, ses origines remontent en fait à plusieurs siècles. Le macramé renait de ces cendres, pour notre plus grand bonheur !

Plus que jamais tendance, le macramé figure de nouveau en première page des grands magazines de décoration, fait l’objet de nombreux articles et publications, et voit sa côte de popularité exploser. Il s’inscrit au coeur de plusieurs styles de déco : tendances nordiques, minimalistes, bohèmes, ethniques… Et nombreuses de leurs déclinaisons : bohème-chic, bohème-ethnique, bohème-scandinave…

Face à tant de succès, il peut être intéressant de se pencher sur l’origine du macramé. Ou plutôt, les origines du macramé. D’où vient-il ? Quelle était sa fonction originelle ? Comment a-t’il évolué ? Et si ses origines étaient bien plus lointaines que nous le pensons ? Toutes ces questions, et bien plus, seront abordées dans cet article. Vous saurez tout ce qu’il y a à savoir à propos du macramé.

Qu’est-ce que le macramé ?

Entrons dans le vif du sujet en observant le sens et les étymologies du mot « macramé ».

Définition et signification

Souvent mal compris, le macramé peut en fait être facilement expliqué. Voyons pour commencer ce qu’il désigne, et ce qu’il ne désigne pas !

Oeuvre ou technique ?

Pour être clair, le macramé peut être définit comme une création artistique artisanale, pour la plupart du temps créée à la main. Réalisée selon une technique de nouage particulière, émanant d’un savoir faire particulier, elle est tissée à base de corde dont l’épaisseur est significativement plus épaisse qu’un fil qui compose un tee-shirt classique, par exemple. Aussi, il peut être décrit comme le processus d’assemblage de noeuds en lui-même, permettant de produire de tels objets.

À travers cette définition assez large, on remarque que le macramé désigne autant l’oeuvre à part entière que la technique qui a mené à son élaboration. Or, comme nous le verrons plus tard, il désigne à l’origine la technique dite du « macramé ». Tout comme pour le tricot, la technique a donné son nom à l’oeuvre !

Tricotage vs nouage

Le tricot est lui aussi une technique de tissage. Jusqu’ici tout va bien, cependant ça ne nous dit pas en quoi il se distingue du macramé. C’est le cas notamment pour trois raisons, non exhaustives :

  • Leur exécution technique ne permet pas de concevoir les mêmes créations : plutôt vêtements et accessoires de modes pour le tricot, objets décoratifs et bijoux pour le macramé (rideaux, suspensions, tentures…).
  • Ils ne mobilisent pas les mêmes matériaux : généralement, de la laine est utilisée pour le tricotage, tandis qu’en macramé, on favorise le coton ou la jute.
  • Ne serait-ce que visuellement, ces deux loisirs créatifs n’ont pas du tout le même rendu.

Les origines du mot « macramé »

L’étymologie est très importante car elle nous permet d’obtenir des informations précieuses sur un terme, en l’occurrence, le macramé !

L’étymologie turque

Les experts établissent que « makrama » est l’étymologie du mot « macramé ». On lui attribue le sens suivant : « serviettes frangées ou serviettes de table ».

L’étymologie française

Il est fréquent que l’origine française soit au centre de débats et discussions. Pour autant, on situe l’étymologie au 19eme siècle : « macramé ».

L’étymologie arabe

Les linguistes remontent l’étymologie du mot « macramé » à l'arabe « miqramah » ou bien migramah (مقرمة), lui donnant le sens de « voile brodé ». Étrangement, bien qu’historiquement les arabes furent les premiers à tisser (comme nous le verrons plus tard dans l’article), l’origine européenne du mot « macramé » est plus ancienne. Cette information est à prendre au conditionnel. Quoi qu’il en soit, cette anecdote nous rappelle à quelle point le macramé ne date pas de 50 ou 60 ans, c’est un art beaucoup plus ancien que l’on pourrait s’imaginer.

Du simple noeud à la technique du macramé

Le noeud, stade embryonnaire du macramé, avait une fonction exclusivement pratique jusqu’au moins le 13 ème siècle. Ce n’est que plus tard que le macramé comme on le connait va prendre une fonction esthétique.

La Préhistoire et le macramé

L’essence du macramé est tout simplement le noeud, l’art de nouer. Nous allons aborder ici l’apparition du noeud dans l’Histoire de l’humanité.

Le Paléolithique

Qu’est ce qu’un noeud ? Le dictionnaire nous dit qu’un noeud, c’est le fait de nouer quelque chose, c’est prendre deux bouts de ficelle, corde, ou fil, et les attacher ensemble. Nous y réfléchissons peu, mais un nœud est infiniment bien plus que cela. Les nœuds sont le compagnon constant de l'humanité depuis les premiers hommes, qui les ont utilisés pour des applications pratiques.

Le macramé est un parfait exemple de transformation du simple fait de faire des noeuds vers une forme d’art. C’est en cela que le noeud est son stade embryonnaire. Le macramé est par essence un ensemble de noeuds.

Le problème avec les objets textiles d’après les archéologues, c’est leur fragilité : ils se désintègrent bien avant que nous puissions les découvrir pour les étudier, les enregistrer, et les dater lorsque c’est possible. Le même problème s'est posé pour retracer les origines du macramé. Les experts supposent sans risque que le nouage fait partie de l'humanité depuis que l'homme a développé son besoin de construction. Les plus anciens exemples physiques de nœuds qui ont été trouvés ont été datés entre 15.000 et 17.000 avant J.-C. Mais ils spéculent que le nouage a peut-être entre 250.000 et 2.500.000 ans et est antérieur à l'utilisation du feu ! De quoi méditer quelque instant là dessus…

Le Néolithique

À première vue, on envisage mal le rapport entre l’homme de glace Ötzi et le macramé. Cependant, cet homme retrouvé en 1991 par un couple de randonneurs dans la montagne des Alpes de l’Ötztal (d’où le nom Ötzi) apporte des informations précieuses sur l’origine du macramé.

C’est avec stupéfaction que l’on découvre qu’Ötzi, et plus précisément ses chaussures, qui sont nouées à partir d’herbe. D’une part, on comprend immédiatement les raisons pour laquelle ses chaussures sont nouées (praticité, sécurité, …). D’autre part, on prend conscience que le noeud a accompagné l’Homme dans ses plus grands périples, et ce depuis des milliers d’années. En effet, l’homme de glace a été daté de 2 600 avant J.-C, comme le souligne l’étude officielle.

L’Antiquité et le macramé

L’Antiquité est une période particulière dans l’histoire du macramé dans la mesure où elle cumule des exceptions sur différents points.

L’Égypte

L’Égypte antique est une civilisation plutôt avancée pour son temps, et pas seulement lorsqu’il s’agit du nouage, mais aussi dans le champs des vêtements, dans les cosmétiques…. Il s’agit sans doute des premiers hommes à utiliser les noeuds pour créer de l’art décoratif. Nous n’avons pas de source qui en atteste, il s’agit plutôt de suppositions que l’on peut raisonnablement établir.

La technique égyptienne de nouage n'est pas largement mentionnée dans les textes sur le macramé, mais elle pourrait bien être le premier exemple de nœuds à visée décorative. Cette période apparaît comme une exception dans l’histoire du macramé, dans le sens où il occupe alors une fonction aussi bien pratique que décorative.

Le Pérou

En 1905, la vallée de Supe, sur la côte pacifique péruvienne, a été étudiée par l'archéologue allemand Max Uhle, mais les fouilles de ce site extrêmement important n'ont commencé que dans les années 1970. C’est au cours des années 1990 que les archéologues ont découvert la première civilisation connue des Amériques, le Norte Chico, qui a construit la ville sacrée de Caral.

L'un des artefacts découverts dans cette ville vieille de 5000 ans est un quipu ou « nœud parlant ». Les quipus consistaient en des cordes colorées et filées en coton, en poils d'alpaga ou de lama, attachées en nœuds. Il permettaient d’enregistrer divers événements. Pour la première fois, le noeud occupe une fonction administrative, mais toujours pratique.

L’Assyrie

À l'époque assyrienne de Mésopotamie (900 à 60 av. J.-C.), des maîtres sculpteurs ont sculpté des bas-reliefs représentant des rois, des guerriers et des dieux pour les temples de Nimrud, pour le roi Ashurnasirpal II.

Les bas-reliefs représentent des tuniques, et des harnais de chevaux sont richement décorés de franges. Ces représentations de franges sont considérées par certains comme les premiers exemples connus de macramé ancien. Un personnage se distingue par une tunique décorée de franges sur les bords, et de glands aux nœuds complexes. Nous ne pouvons qu'imaginer à quel point les tuniques de ce type étaient impressionnantes dans la vie réelle, car les assyriens étaient connus pour leurs vêtements riches et colorés.

D’élément pratique à objet décoratif

Brève aparté : à partir de 700 après J.-C., il semble que le macramé soit parti en voyage avec les envahisseurs maures.... et ait été transporté en Espagne.

Les croisades et le macramé

Les croisades du Moyen Âge sont des expéditions militaires à visée religieuse. Cette période de l’Histoire est extrêmement riche, et d’une importance capitale vis-à-vis de nombreuses perspectives.

Concernant le macramé et son évolution dans l’histoire, il peut être dit avec prudence que les croisés qui ont envahi le Moyen-Orient entre 1095 et 1492 ont à leur tour été en contact avec cet artisanat. On suppose que leurs femmes et leurs servantes qui voyageaient avec eux l'ont appris des autochtones.

Les croisades sont une période très longue et tumultueuse, et le macramé n’en était pas une préoccupation centrale. Cela explique le fait qu’il n’y a pas beaucoup de documents et d’informations sur le sujet. Cependant, le 13ème siècle semble être le siècle où il y a consensus sur le fait que l’art moderne de faire des noeuds serait né chez les tisserands du 13ème siècle et qu’ensuite, avec les croisades notamment, il y aurait eu propagation de cette technique.

En somme, retenons que c’est une période de flux important : de plus en plus poussées, les techniques de déplacement encouragent les voyages et favorisent les flux humains. C’est donc assez naturellement que les techniques relatives au macramé commencent à 1- être popularisées en Europe, 2- se perfectionner. Il s’agit du premier moment dans l’Histoire où le macramé va « bouger ». D’autres contribueront fortement à son expansion, à l’instar des marins.

Les marins et le macramé

Ce sont donc les arabes qui ont été à l'origine de la propagation du macramé en Europe. Ils ont voyagé sur la majeure partie du continent, des déserts du Moyen-Orient aux villes proches de l'Asie et de l’Afrique. Cependant, le rôle des marins n’est pas en reste. Nous connaissons déjà l'importance des nœuds pour les marins, et la corde nouée est un symbole iconique de la tradition maritime.

Les marins utilisaient déjà le nœud de ris, ou nœud plat, pour attacher les cordes. Savoir réaliser des noeuds était une compétence essentielle en navigation, car ils avaient de nombreuses fonctions. Les marins ont ensuite intégré à leur propre méthode de nouvelles techniques de nouage, qui leur ont permis de créer des objets en macramé pendant les heures creuses des longs voyages. Ces nouveaux types de nœuds avaient l’avantage de pouvoir former de beaux motifs dans ces ouvrages.

Les marins partageaient souvent la technique d'un nœud contre des instructions sur la façon d'en réaliser un autre, ou troquaient leurs objets noués tels que des hamacs, des ceintures et des chapeaux. Ils échangeaient ou vendaient leurs œuvres dans chaque port où ils s'arrêtaient, faisant ainsi découvrir l'art du macramé aux habitants de différents pays. Dès lors, on attribue aux marins européens la diffusion de la connaissance des nœuds dans le monde entier. Ceux-ci ont grandement 1- contribué à la popularisation du macramé, 2- contribué au perfectionnement de cet art.

Petite anecdote : dans de nombreuses cultures, les nœuds symbolisent des engagements irrévocables. Les nœuds sont utilisés depuis longtemps dans les cérémonies de mariage, notamment pour la tradition consistant à attacher les poignets des mariés avec de la ficelle.

L’Église et le macramé

L’artisanat, notamment l’art du macramé, s’est alors répandu en Italie, plus précisément à Gênes et en Ligurie, où il était connu sous le nom de punto á gruppo. Là-bas, il a conquis les monastères : les religieuses, déjà connues pour leur maîtrise de divers types de travaux d'aiguille et de dentelle, l’ont exploré et adopté.

Alors que le macramé était uniquement utilisé sous forme de franges, ces religieuses ont été les premières à travailler ces nœuds pour créer des tentures murales décoratives, ancêtres du contemporain macramé mural. Les nonnes et les moines fabriquaient des napperons, des couvertures et des vêtements religieux en macramé. Le macramé permettait alors de créer des textiles utiles, mais aussi décoratifs. On peut se demander si les valeurs DIY du macramé naissent de ce moment, ce qui est fort probable.

Cette pratique du macramé par les cléricaux (moines ou soeurs) a contribué à accroitre la popularité du macramé.

La reine Marie II d’Angleterre et le macramé

Marie II d’Angleterre est une reine née en 1662 et morte en 1694. La spécificité de cette reine est qu’elle a été initiée au macramé aux Pays-Bas, lors de son mariage avec Guillaume d'Orange. Le roi et la reine étaient tous deux amoureux de la dentelle.

La reine Marie II d’Angleterre aimait non seulement orner ses vêtements de dentelle mais aussi fabriquer différents types de dentelle, dont le macramé, et enseignait cette technique à ses dames d'honneur. C'est elle qui a introduit le macramé auprès des dames de la cour britannique, où il est devenu un artisanat populaire. Grace à elle, le macramé a été hissé « au sommet de la société ».

Un satiriste de la cour, Sir C. Sedley, dramaturge anglais, a écrit à propos de la reine : « Voici une reine qui, lorsqu'elle se déplace à l'étranger, est toujours en train de nouer des fils. ». Apparemment, la reine était une aiguilleuse très assidue. Ainsi, c’est d’une façon assez logique que le macramé a explosé pendant la période Victorienne.

L’Âge d’or du macramé

C’est ensuite que le macramé connaît son apogée. Voyons ce que les différentes périodes de son Âge d’or vont apporter à la culture du macramé.

L’époque Victorienne

Lorsque le macramé est arrivé en Angleterre, il est devenu extrêmement populaire. L'époque victorienne a été l'un des sommets de ce loisir créatif. Il était alors utilisé pour fabriquer des vêtements, notamment des robes, et des articles ménagers. La plupart des maisons victoriennes étaient ornées d'une sorte de nappe, de couvre-lit ou de rideaux en macramé. De nombreuses femmes victoriennes utilisaient le macramé pour créer de la « dentelle bon marché ».

Au cours du 19 ème siècle, en particulier dans la dernière partie, la dentelle et sa fabrication étaient très à la mode. Le matériau de choix pour les dames de l'époque victorienne était le fil de soie. La corde rugueuse utilisée par les marins pouvait être difficile à manier pour des mains fines et douces.

Cet art n'était donc pas réservé aux femmes, puisque les marins fabriquaient des objets en macramé pour passer le temps en mer. L'ère Victorienne a d’ailleurs donné lieu à divers ouvrages sur les nœuds nautiques qui, en décrivant en détail les différents noeuds et leurs applications, ont permis de les apprendre plus facilement.

La révolution industrielle permet alors un partage de l’information plus rapide, notamment via les livres, qui participent à l’émergence de ce premier âge d’or du macramé. Publié en 1882, le livre Sylvia’s Book of Macrame Lace a connu un succès immédiat, et a contribué à l’explosion du macramé. Il s’agit probablement de la plus reconnue de toutes les publications relatives au macramé au cours de l’ère Victorienne. La théorie du macramé est rendue plus accessible, et sa pratique devient populaire.

On dit que la popularité du macramé à l'époque Victorienne rivalise avec celle du mouvement Hippie, voire la dépasse.

La tendance Hippie

Suite à l’époque Victorienne, le macramé quitte les devants de la scène pendant à peu près 80 ans. On trouve une brève mention du macramé dans une publication datant des années 1940, mais on peut supposer que les rationnements et les pénuries des guerres mondiales ont eu un impact sur cet artisanat, tout comme ils en ont eu sur d’autres, comme la broderie.

Puis vinrent les années 60, les années dites « hippies ». Cette période est marquée par de nombreuses revendications sociales. Avec l'industrialisation à outrance et les guerres des siècles passés, sans parler de la guerre froide qui planait au-dessus de la tête des Occidentaux, certains ont ressenti le besoin de renouer avec un mode de vie plus simple, en contact avec la nature.

Et c'est ainsi que sont nés les « enfants de l’amour ». La contre-culture des années 60 a fait revivre non seulement le macramé, mais aussi de nombreux métiers artisanaux tels que la maroquinerie, le travail du cuivre, le tissage, etc.

La symbolique du macramé est forte, d’autant plus que cette période cultive l’art du DIY, ou do it yourself, qui peut être traduit par « fais-le toi-même ». Des créations artisanales, fait main donc, pour se rebeller contre la production de masse et l’industrialisation.

Le macramé moderne

Les choix audacieux des vêtements en macramé des années 1970 ont été remplacés et renouvelés. Ce qui est vieux est nouveau, mais cette fois avec un look plus raffiné et naturel.

Un art renouvelé

Si vous avez passé un peu de temps sur Instagram ou Pinterest ces derniers temps, vous avez probablement remarqué cette tendance : le macramé est de retour.

Cet art de faire des nœuds revient sous de nouvelles formes comme des bijoux (bracelets, colliers…), des accessoires (porte-clés, sacs…), ou des objets décoratifs (tentures murales, attrape-rêves…). Et ce n'est pas le macramé de votre grand-mère ! Cette technique de tissage, nouvelle pour beaucoup, est revenue avec un style plus minimaliste et plus naturel. Les tentures murales aux couleurs vives et les robes hippies ont été remplacées par des jardinières suspendues en macramé, des décorations murales modernes et des bijoux élégants.

Quand bien même le macramé s’est modernisé, il n’en reste pas moins authentique. L’importance de la matière, avec une composition presque exclusivement à base de corde, participe à des réalisations simples et naturelles. Il mobilise souvent des matériaux naturels, dans des tons écrus. L'accent est mis sur la nature, la simplicité et le design. Sa conception même, à la main, résulte en des créations uniques où la tradition prime sur les procédés industriels.

Un tissage indémodable

En somme, le macramé s’est toujours adapté aux tendances et aux modes de toutes les époques. C’est bien pour ça qu’il est aujourd’hui encore d’actualité, et remis au goût du jour. Le macramé est en fait un indémodable, particulièrement en matière de décoration intérieure. Que ce soit pour une décoration bohème, ethnique, ou pour un intérieur nordique, le macramé trouve et trouvera toujours sa place dans un salon ou une chambre à coucher, parfois même dans le jardin.

Macramé mural, étagère, attrape-rêves, suspension pour plante, guirlande, tête de lit… Sont autant de déclinaisons modernes et authentiques à glisser dans votre décor.

Le macramé moderne reste lié à son histoire et à sa culture. Si les nouvelles créations sont portées sur l’esthétisme du macramé, il s’accompagne parfois de sa praticité d’origine, et conserve toujours sa symbolique (le partage, l’égalité, le refus d’une société consumériste…).

Un loisir à succès

Au même titre que le scrapbooking ou la sculpture, que les activités à tricoter et broder, ou tout autre loisir de confection créative, le macramé à faire soi-même est autant en vogue car il séduit de nombreux profils. Du débutant au créatif en série, cette nouveauté tendance du DIY prend constamment de l’ampleur. Il s’agit pour beaucoup d’une manière de prendre du temps de qualité pour soi, tout en profitant de confectionner et personnaliser divers éléments.

Si ce loisir créatif prend du galon, c’est pour plusieurs raisons. Déjà, les fournitures sont peu nombreuses et faciles d’accès. Un ruban adhésif, une paire de ciseaux, une pelote de fil de coton et un tuto suffisent à se lancer dans un projet de macramé. Il existe en plus des kits macramé rassemblant pelotes, anneaux ou perles en bois au même endroit. Aussi, un gros avantage est que le DIY permet un tressage aux noeuds personnalisés, et donc la réalisation de nombreux objets design. D’une décoration murale à plumes à des housses de coussins, en passant par des fauteuils ou des guirlandes : ces nombreux objets déco originaux sont à la portée de tous.

Le macramé DIY permet de sublimer et de customiser chaque pièce de la maison, ou encore de créer des bijoux et accessoires de mode. Il permet de décorer et habiller au grès des tendances déco et de mode. Le rendu beige écru du macramé a ce cachet authentique qui fait toujours son effet, et qui participe à sa longévité.

Le macramé en bref

Le macramé, c’est :

  • Une technique de nouage ayant connu plusieurs fonctions.
  • À la base, un outil pratique grâce aux utilisations du noeud.
  • Plus tard, un élément décoratif, dès l’époque Victorienne.
  • Ensuite, un symbole revendicatif, avec les mouvances hippies.
  • Aujourd’hui, une fusion de ces trois caractéristiques

Le macramé, ce n’est pas :

  • Qu’une décoration, qu’une tendance…
  • Qu’un art, qu’une activité manuelle ludique…
  • Qu’un objet pratique, qu’un outil…

Vous l’aurez compris, le macramé a une histoire et véhicule des valeurs fortes. Définitivement indémodable, il a de beaux jours devant lui, d’autant plus en vue des différentes variations de tendances autour du macramé !

Si vous souhaitez vous lancer dans une création de macramé, vous trouverez dans notre mercerie en ligne tout le matériel nécessaire. Si vous n'avez pas le temps ou l’envie de faire du macramé, et que vous souhaitez vraiment avoir un objet de décoration en macramé chez vous, vous pouvez parcourir notre boutique ! Quoiqu’il en soit, notre blog et notre feed Pinterest regorgent de conseils et d’inspirations pour vous accompagner.

Femme entrain de faire du macramé Femme qui suit un tuto de macramé

1 commentaire

  • Bonjour,
    Je suis tout bonnement impressionnée par la qualité et la quantité de cet article : Précis, sourcé. C’est un véritable monument. Chapeau bas.
    Une lectrice assidue.

    - Aline

Écrivez un commentaire !


1 commentaire
  • Bonjour,
    Je suis tout bonnement impressionnée par la qualité et la quantité de cet article : Précis, sourcé. C’est un véritable monument. Chapeau bas.
    Une lectrice assidue.

    - Aline

Écrivez un commentaire !
  • contact@monbohomacrame.fr

  • Livraison offerte dès 19€

  • Paiement sécurisé

  • Retours gratuits pendant 14 jours

CODE PROMOTIONNEL
Liquid error (snippets/cart-drawer line 228): product form must be given a product

Qu'est-ce qui vous ferait plaisir ?


Recherches populaires  macramé mural  suspension  corde